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40 ans après - L'éxigence de vérité

"Le Monde"Trente-huit ans après les accords d'Evian - qui ont permis l'accession de l'Algérie à l'indépendance, en 1962 - , la mémoire de la guerre d'Algérie ressurgit en France pour les témoins et les acteurs de ce drame qui a duré de 1954 à 1962. La publication, le 20 juin 2000, dans le quotidien "Le Monde" du témoignage de Louisette Ighilahriz, militante indépendantiste torturée en 1957 à Alger [alors âgée de vingt ans, elle fut atrocement torturée à l'état-major de la 10e division parachutiste du général Massu], a relancé un débat éteint depuis les années 80.

Mais l'histoire enfouie de la torture pratiquée par l'armée française a ressurgi véritablement, à la fin du mois d'octobre, à la suite de l'appel lancé par douze anciens militants de la cause algérienne qui demandaient à l'Etat français de reconnaître les crimes commis et de s'en excuser, comme il l'a fait pour ceux de Vichy. Interrogé par "Le Monde", le général Massu, à l'époque investi des pouvoirs de police à Alger, reconnaît que le recours à la torture n'était "pas indispensable" et se déclare favorable à une condamnation officielle de la torture.

Si la plupart des anciens acteurs de la guerre entre la France et l'Algérie semblent aujourd'hui admettre l'existence de la torture au long du conflit, ils sont en revanche divisés sur la question de savoir si l'on doit reconnaître ces actes comme une faute dont il faut se repentir ou comme la conséquence inévitable des combats.

Les partisans d'une enquête et d'une "repentance" se heurtent au front de tous ceux qui, anciens acteurs engagés de la guerre, présentent la torture comme un "mal nécessaire" et ne sont pas disposés à faire leur mea-culpa face à ces atteintes aux droits de l'homme.

Ceux qui rejettent toute idée de repentance ont le soutien de l'extrême droite, dans les rangs de laquelle les nostalgiques de l'Algérie française sont nombreux. Pour Jean-Marie Le Pen, ancien officier parachutiste, qui à l'époque avait repris du service dans la Légion étrangère, "il faut s'entendre sur la définition du mot torture". Le leader du Front National (FN) assure que l'armée française n'a pas torturé en Algérie et qu'elle s'est contentée de "procéder à des interrogatoires qui pouvaient aller jusqu'à l'imposition de douleurs physiques graduées mais sans réelles séquelles invalidantes, que le terroriste pouvait d'ailleurs faire cesser en donnant des renseignements".

Et tous ceux qui justifient la torture pratiquée par l'armée française font valoir que, si on la condamne, il faut aussi condamner les tortures pratiquées par les combattants du Front de Libération nationale (FLN) algérien sur leurs propres compatriotes.

Les regrets du général Massu

Nommément mis en cause dans le témoignage de Louisette Ighilahriz, les généraux Massu et Bigeard avaient réagi immédiatement et leurs propos reproduits dans "Le Monde" du 22 juin : tandis que Marcel Bigeard qualifiait de "tissu de mensonges" le récit de la militante algérienne, Jacques Massu allait jusqu'à exprimer des regrets à l'égard de l'emploi de la torture. "Non, la torture n'est pas indispensable en temps de guerre, on pourrait très bien s'en passer, confiait le vainqueur de la bataille d'Alger. Quand je repense à l'Algérie, cela me désole, car cela faisait partie [.] d'une certaine ambiance. On aurait pu faire les choses autrement ".

Dans le même numéro du quotidien parisien, Philippe Bernard remarquait que "le travail de mémoire s'accélérait, un an après le vote historique des députés, le 10 juin 1999, permettant de qualifier de "guerre" des événements qui, officiellement, n'avaient consisté qu'en des opérations de "maintien de l'ordre". Depuis lors, l'accumulation de confessions reflète un mouvement inédit de retour sur un "passé qui ne passe pas", rappelant la résurgence de la mémoire de l'occupation nazie à partir des années 70".

L'Appel de douze intellectuels français

Le 31 octobre, le quotidien communiste "L'Humanité" publie l'Appel de douze intellectuels demandant la reconnaissance et une condamnation officielles de la torture pendant la guerre d'Algérie. Signé par douze des principales personnalités ayant milité contre cette "gangrène" - parmi elles Henri Alleg, auteur de "La Question"; Josette Audin, épouse de Maurice Audin, universitaire assassiné après avoir été torturé en 1957 et dont le corps n'a jamais été retrouvé; les historiens Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant -, le texte invoque le "devoir de mémoire auquel la France se dit justement attachée". Les signataires demandent au président de la République, Jacques Chirac, et au premier ministre, Lionel Jospin, "de condamner ces pratiques par une déclaration publique" et invitent "les témoins, les citoyens à s'exprimer sur cette question qui met en jeu leur humanité".

Les douze intellectuels appellent à "une démarche de vérité qui ne laisse rien dans l'ombre", mais n'envisagent pas qu'elle ait une dimension judiciaire. L'une des signataires, l'ethnologue et résistante Germaine Tillon estimera, le 23 novembre, qu'il fallait "condamner la torture, mais pas les hommes", qui, dit-elle, "étaient pris dans des situations dramatiques".

Le 4 novembre, lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le premier ministre, Lionel Jospin, apporte son soutien à cet appel. Rappelant la reconnaissance par Jacques Chirac, président de la République, le 16 juillet 1995, de la responsabilité de la France dans la persécutions des juifs entre 1940 et 1944, ainsi que l'installation de la commission Matéoli sur la spoliation des biens juifs, qui ont "permis de faire uvre de lucidité et, partant, uvre de mémoire", il reconnaît que la torture, pendant la guerre d'Algérie, a été pratiquée "avec l'aval de certaines autorités françaises" et déclare :

"Aussi nous appartiendra-t-il sans doute demain de veiller à ce que d'autres moments sombres de notre histoire nationale fassent l'objet du même effort. Mon gouvernement l'a entrepris en ce qui concerne les événements tragiques du 17 octobre 1961, qui ont provoqué la mort à Paris de dizaines d'algériens. La France devra continuer à le faire avec la même exigence". "Je suis convaincu, a-t-il poursuivi, que ce travail de vérité n'affaiblit pas la communauté nationale. Au contraire, il la renforce en lui permettant de mieux tirer les leçons de son passé, pour construire son avenir".

L'aveu des généraux

Le 23 novembre, "Le Monde" publie, en première page, sous le titre : "Torture en Algérie : l'aveu des généraux", les témoignages de deux principaux chefs militaires de la bataille d'Alger en 1957. Dans les entretiens qu'ils accordent au quotidien français, le général Jacques Massu, 92 ans, à l'époque commandant de la 10e division parachutiste et investi des pouvoirs de police, et le général Paul Aussaresses, 82 ans, alors commandant chargé du renseignement, racontent "la torture et les exécutions sommaires".

Jamais Paul Aussaresses, note le journal, n'avait été si loin dans la description du système de la torture et des exécutions sommaires. Il précise que les hauts responsables politiques de l'époque étaient "parfaitement au courant". Il confirme les chiffres cités par Paul Teitgen, alors secrétaire général chargé de la police à la préfecture d'Alger : 3'024 personnes disparues parmi 24'000 assignées à résidence. "Je lui faisais signer des assignations à résidence, ce qui permettait d'enfermer les personnes arrêtées dans des camps. [] En fait, on exécutait ces détenus." Il dit avoir tué lui-même 24 prisonniers algériens et ajoute : "La torture ne m'a jamais fait plaisir, mais je m'y suis résolu quand je suis arrivé à Alger. A l'époque, elle était déjà généralisée. Si c'était à refaire, ça m'emmerderait, mais je referais la même chose, car je ne crois pas qu'on puisse faire autrement [] Il m'est arrivé de capturer des types haut placés au sein du FLN et de me dire : "Celui-là est dangereux pour nous, il faut le tuer" et je l'ai fait, ou je l'ai fait faire."

Le général Massu estime que la pratique de la torture devrait être reconnue par la France et condamnée : "Je pense que ce serait une bonne chose. Moralement, la torture est quelque chose de moche, je prendrais donc cela pour une avancée." Le général Aussaresses n'est pas de cet avis : "On n'a pas à se repentir. Qu'on reconnaisse des faits précis et ponctuels, oui, mais en prenant garde à ne pas généraliser. Pour ma part, je ne me repens pas."

Le général Marcel Bigeard, qui assure ne pas avoir torturé lui-même, considère qu'il "fallait que cela se fasse". "La torture, c'est exact", déclare pour sa part à l'Agence France Presse (AFP) le général en retraite Bernard Gillis, délégué national du Cercle des Combattants d'Afrique du Nord française, en soulignant que l'armée agissait "sur ordre des pouvoirs publics".

Le ministre de la Défense Alain Richard souligne, pour sa part, que l'armée serait satisfaite "que la transparence soit faite sur ces questions". Il ajoute que "les règles d'action des militaires français excluraient de telles pratiques" de nos jours.

Lionel Jospin : une vérité qui doit être dite

Le groupe communiste à l'Assemblée nationale demande la création d'une commission d'enquête sur ces évènements, tandis que le Mouvement contre le racisme et l'anti-sémitisme et pour la paix (MRAP) estime que la reconnaissance de la torture ne suffit pas, et qu'il faut aussi "réparer".

Le 25 novembre, en marge du congrès du Parti socialiste, à Grenoble, le premier ministre, Lionel Jospin, oppose une fin de non-recevoir à la demande du Parti communiste de créer une "commission d'enquête parlementaire" et souligne que si les responsables politiques ont la possibilité de "s'exprimer librement sur ce sujet", ce ne sont pas "à des instances politiques collectives de faire ce travail".

La pratique de la torture pendant la guerre d'Algérie, dit-il, ne relève "pas d'un acte de repentance collective mais de la recherche de la vérité", recherche qui passe par les historiens. "Pourquoi devraient se repentir ces centaines de milliers de jeunes gens du contingent qui ont été dans ders conditions très difficiles dans ce conflit", alors même "qu'à des moments décisifs pour la République contre des putschistes et des factieux", ces jeunes du contingent "nous ont aidé à assurer la réalité républicaine".

La torture, insiste-t-il, "n'est pas un problème dont la France puisse s'accuser et se culpabiliser globalement. [.] Les exactions qui ont pu avoir lieu à l'occasion de ce conflit, qui était un conflit colonial, ne relèvent pas à mon avis d'un acte de repentance collective. [] Ce n'est pas quelque chose qui relève même de procédures judiciaires. C'est quelque chose qui relève d'une vérité qui doit être dite".

Devant le congrès du Parti socialiste, un ancien dirigeant historique de la révolution algérienne, Hocine Aït Ahmed, déclare qu'un débat sur la torture pendant la guerre d'Algérie permettra de découvrir "aussi qu'il y a eu des tortures du côté du FNL" algérien. [Propos qui seront vigoureusement critiqués, quelques jours plus tard, par le quotidien algérien "El Moudjahid" et par le journal du Front de Libération Nationale (FLN, ex-parti unique) qui accusent Aït Ahmed de mettre sur le même pied d'égalité les "crimes" de l'armée française et la "lutte" des combattants algériens pour l'indépendance.]

Un travail d'explication et de compréhension

Le 28 novembre, à l'Assemblée nationale, devant les députés, Lionel Jospin confirme qu'il est prêt "à favoriser" le travail scientifique et historique" sur l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie, en facilitant "l'accès aux archives". Il juge "évidemment nécessaire" que, "quarante ans après les faits, un travail d'explication et de compréhension " soit entrepris, mais précise, qu'à ses yeux, cette démarche "ne relève pas d'un acte de repentance".

"Le gouvernement, comme il l'a fait au cours de ces trois dernières années pour l'accès aux archives de la seconde guerre mondiale [sur la spoliation des juifs sous le régime de Vichy] ou aux documents relatifs aux journées d'octobre 1961 [sur la répression sanglante de manifestations d'Algériens à Paris] est prêt à favoriser un tel travail scientifique et historique", explique-t-il.

S'il n'oublie "en rien les crimes, les exactions et les massacres perpétrés de l'autre côté" et affirme n'avoir "aucune difficulté à dire" sa "condamnation" des "massacres" commis par le Front de libération nationale (FLN), le premier ministre pense qu'une "démocratie est d'abord comptable du rapport à ses propres valeurs d'actes qui ont été commis par de hauts responsables".

Lionel Jospin reconnaît que ces "dévoiements", dont il "ne doute pas", bien que "minoritaires, n'étaient pas ignorés" à l'époque : "l'aveu récent par certains des acteurs alors en charge des opérations de maintien de l'ordre oblige à regarder en face la vérité et à la condamner sans appel".

Juger les tortionnaires ?

Le même jour, dans un communiqué rendu public à Paris, Amnesty International demande que les auteurs des exactions qui ont été commises soient traduits en justice. Pour l'organisation de défense des droits de l'homme, il n'est pas trop tard pour juger les tortionnaires : "Les procédures engagées ces dernières années en France (Barbie, Touvier, Papon notamment) et ailleurs, concernent de crimes perpétrés des décennies auparavant, ont démontré que les impératifs de la justice ne peuvent être effacés par le temps", indique le texte, qui ajoute : "le caractère imprescriptible de cers crimes est un fait reconnu par le droit international".

"Ce n'est pas nous qui avons rouvert le débat sur la guerre d'Algérie, souligne le président d'Amnesty International, Pierre Sané. Mais dès lors que quelqu'un reconnaît avoir pratiqué la torture et procédé à des exécutions sommaires comme viennent de le faire plusieurs généraux, il appartient aux autorités de diligenter une enquête."

Le 6 décembre, les signataires de "l'appel des douze" réitèrent leur demande d'une reconnaissance solennelle de la torture par Jacques Chirac, "qui ne s'est pas encore exprimé sur cette question", et par Lionel Jospin, qu'ils invitent "à être plus précis" dans ses prises de position., jugées positives mais insuffisantes.

Les "douze" écartent très majoritairement tout prolongement judiciaire tel celui prôné par Amnesty International. Juger les tortionnaires ? "Notre but n'est pas de sanctionner des individus, mais de faire reconnaître des faits historiques. C'est l'un des moyens pour rétablir des liens de confiance et d'amitié entre Français et algériens", souligne l'avocate Nicole Dreyfus. Nous ne prônons ni la vengeance ni le retour à une époque douloureuse, d'autant que les faits sont amnistiés et la jurisprudence sur les crimes de guerre d'usage difficile."

Une position que l'historienne Madeleine Rebérioux résume par le triptyque "Ni repentance, ni finance, ni vengeance", ajoutant son espoir de pouvoir "parler des crimes du FLN sans insulter les Algériens" et d'aider ces derniers à "interpeller leur gouvernement sur les réalités d'aujourd'hui".

L'avocate Gisèle Halimi et Josette Audin se montrent, elles, moins fermées à une hypothétique perspective judiciaire. Elles se disent "pour le moins choquées" d'avoir vu le général Aussaresses "se flatter à la télé d'avoir tué 24 personnes de ses mains, puis se lever et s'en aller tranquillement".

Jacques Chirac : laisser faire le travail de l'histoire

Le 14 décembre, intervenant sur TF1, la première chaîne française de télévision, le chef de l'Etat, Jacques Chirac, répond à ceux qui réclament une reconnaissance et une condamnation solennelle de la torture qu'il ne faut pas "créer d'événement qui pourrait raviver les plaies du passé". Il renvoie dos à dos l'armée française et le FNL algérien, car "c'est certain", il y a eu, "et des deux côtés, des atrocités que l'on ne peut que condamner, sans réserve, évidemment", mais qui, souligne-t-il, étaient "le fait, naturellement, de minorités". En conclusion, Jacques Chirac considère qu'il faut "prendre son temps et laisser l'histoire faire son travail".

Dans "Le Monde" [16.12.2000], Florence Beaugé note, le lendemain, que le chef de l'Etat, dont les "propos sont très en retrait par rapport à ceux qu'a prononcés Lionel Jospin ces dernières semaines", botte "en touche : ce n'est pas aux historiens qu'il propose de faire leur travail, mais au temps. Autrement dit : laissons de l'eau couler sous les ponts ".

"Le Monde" : des "prudences" qui "ne sont plus acceptables"

Dans un éditorial sévère, publié le 28 décembre, "Le Monde" blâme la légèreté des autorités françaises dont les "prudences ne sont plus acceptables" alors que leur "responsabilité" est "lourdement engagée" :

"Cette responsabilité, les deux têtes de l'exécutif ne paraissent pas aujourd´hui résolues à l'assumer. Jacques Chirac a préféré s'en remettre au temps qui passe en déclarant, au cours de son intervention télévisée du 14 décembre, qu'il ne fallait pas "créer d'événement qui pourrait raviver les plaies du passé".

"Quant à Lionel Jospin, il a d'abord semblé prêt à s'associer à cette "oeuvre de mémoire" en apportant son soutien, le 4 novembre, lors d'un dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, à l'appel de douze intellectuels pour la reconnaissance et la condamnation de l'utilisation de la torture en Algérie; mais il s'est contenté ensuite de renvoyer au travail des historiens sans que l'Etat lui-même fasse le moindre geste ni que soit réglée la difficile question de l'accès aux archives les plus sensibles.

"Ces prudences ne sont plus acceptables. On attend des pouvoirs publics l'expression d'une réelle volonté politique dans ce nécessaire travail de mémoire."

Dans leur lettre d'information de mars 2001, les généraux français à la retraite estiment que "des communautés sont salies dans cette affaire, notamment l'armée française". Ils s'en prennent à "la passion, l'aveuglement, l'exploitation polémique" dont feraient preuve les médias "qui relaient, d'une manière lancinante, une offensive conduite pour des raisons qui dépassent probablement la très respectable cause de la défense des droits de l'homme" ["Libération", 3.03.01].
26 avril 2001

Les recherches historiques sur la guerre d'Algérie facilitées

Le "Journal officiel" du 26 avril 2001 publie une circulaire destinée à favoriser "l'accès aux archives publiques en relation avec la guerre d'Algérie". Signé par le premier ministre, Lionel Jospin, le texte vise à favoriser les "travaux de recherche historique, en particulier par des personnes appartenant à la communauté scientifique ou universitaire".

"Le retour sur des événements liés à la guerre d'Algérie comme les récents débats qui se sont développés à ce sujet, souligne Lionel Jospin, montrent l'intérêt qui s'attache à ce que les faits correspondant à cette période reçoivent l'éclairage de la recherche historique, l'objectif étant de "donner de ces faits une connaissance claire et impartiale".

Dans un livre publié début mai 2001 : "Services spéciaux, Algérie 1955-57" - et dans des déclarations à plusieurs journaux et agences - le général Aussaresses, ancien responsable des services de renseignement de l'armée française à Alger pendant la guerre d'Algérie, revendique des tortures et exécutions.

 
 
 
 
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