Abdelkader Hadj Ali naquit à Relizane le 23 décembre 1883 au sein d'une famille rurale. Il émigra en France où il obtint la nationalité française. Il participa à la première guerre mondiale 1914-1918 et à son retour, s'installa à Paris et épousa une française. En 1920, il adhéra à l'Union des colonies avec le président vietnamien, Ho Chi Minh.
Dès son installation en France, Abdelkader Hadj Ali s'engagea dans les rangs de la gauche française qui le proposa à des postes de direction au sein du Parti Communiste Français. Compte tenu de sa maîtrise des langues arabe et française et de sa relation étroite avec les émigrés algériens, le Parti Communiste Français proposa sa candidature aux élections législatives en juillet 1924. Il déploya une activité intense au sein des milieux syndicaux de même qu'il fut connu pour son opposition à la politique de l'Emir Khaled au début qu'il finit par soutenir par la suite.
Hadj Ali joua un rôle important dans l'adhésion de Messali El Hadj au Parti Communiste Français et participa à ses côtés à la création de l'Etoile Nord-Africaine en 1926 en vue de défendre les revendications des travailleurs maghrébins en France avant que celle-ci ne devienne un parti revendiquant l'indépendance de l'Algérie.
Toutefois, le rattachement de Hadj Ali Abdelkader au Parti Communiste Français et la défense des thèses et idées du parti au sein de l'Etoile Nord-Africaine lui firent perdre son poids politique qui bascula en faveur de Messali El Hadj.
Après son renvoi du Parti Communiste Français, il se retira de la politique et on ne lui connut aucune activité notable en dehors de son soutien à Ferhat Abbès en 1948.
Il resta en France, loin de la scène politique jusqu'à sa mort en 1957.
