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Tayeb EL OQBI

Tayeb ben Mohamed Ibrahim El Oqbi naquit en 1888, à Sidi Okba, près de Biskra, au sein d'une famille moyenne connue pour sa piété et son conservatisme. Il émigra avec sa famille au Hedjaz et s'installa à Médine où il reçut son enseignement primaire et s'abreuva des diverses sciences enseignées à la Mosquée du Prophète (bssl).
Il entama son activité scientifique en collaborant à diverses publications au Moyen-Orient, et publia divers articles relatifs à la religion et la politique ; ce qui lui occasionna des problèmes avec les autorités ottomanes qui l'exilèrent en Anatolie en Turquie.
En 1918, il revint à la Mecque et dirigea les imprimeries royales et le journal "al qibla".

De retour en Algérie en 1920, il s'installa à Biskra et après des années passées à s'occuper exclusivement des affaires privées de sa famille, il débuta son activité réformiste avec Mohammed Laïd al Khalifa et Mohamed Lamine Lamoudi. Il créa le journal "al Islah" (la réforme) pour diffuser ses idées réformistes, appelant à la nécessité d'une renaissance arabo-islamique, loin de toute mystification et de tout charlatanisme., prônant l'attachement aux vrais préceptes de l'Islam, en se référant au Coran et à la Tradition du Prophète.
Il se déplaçait à travers les villes algériennes, appelant à la réforme de la situation mais finit par s'installer à Alger et prendre en charge la gestion du Club "at-taraqi".
Il participa avec Ibn Badis et Cheikh El Bachir al Ibrahimi à la création de l'Association des Ulémas Musulmans Algériens et fut nommé directeur du journal "al Baçaïr", organe de l'Association.
Il joua un grand rôle dans la réussite du Congrès Musulman en août 1936 et participa à la délégation envoyée à Paris pour présenter les revendications du Congrès Musulman. A son retour de Paris, il présenta un rapport sur les résultats du Congrès musulman au cours d'un rassemblement populaire organisé au stade des Annassers avec Messali El Hadj.
Il fut arrêté et emprisonné par les autorités coloniales sous l'accusation d'assassinat du mufti d'Alger, Mohamed Kahoul
A sa sortie de prison, Mohamed El Oqbi, très affecté par l'accusation de meurtre, limita ses activités en se déchargeant de la direction de la rédaction du journal "al Baçaïr" puis en se retirant du conseil d'administration de l'Association des Ulémas.
Il fit à nouveau paraître son premier journal "al islah" en 1939 et un conflit commença à surgir entre lui et les membres de l'Association autour de la méthodologie à suivre pour la prédication et la réforme mais il poursuivit néanmoins ses activités au sein du club "at-taraqi".
Durant la lutte de libération, Cheikh El Oqbi était alité, à cause du diabète dont il souffrait et il mourut le 21 Mai 1961.
 
 
 
 
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