Né en 1946, il grandit auprès de ses parents à Douar Tazbent où il effectua sa scolarité.
Au cours de la deuxième guerre mondiale, il accomplit le service militaire obligatoire à Tébessa et Oran jusqu'à la fin de la guerre en 1945. A son retour, il s'adonna au commerce des armes et des tissus entre l'Algérie et la Tunisie.
En 1948, Lazhar Cheriet répondit à l'appel au combat pour la Palestine. Laissant derrière lui son épouse enceinte, il quitta Tébessa en direction de la Palestine en passant par le territoire tunisien. Mais il échoua dans la réalisation de son vœu, en raison de l’interdiction faite par les autorités britanniques aux volontaires de traverser le territoire égyptien.
En 1953, il se rendit à Tunis, rallia l'armée tunisienne en tant que volontaire et participa à la collecte des armes pour soutenir la révolution tunisienne.
En 1954, il revint en Algérie et rejoignit les rangs des moudjahidine dans la région de Djebel Labiod. Il constitua des groupes de 7 à 12 soldats, qui entamèrent leurs activités en prenant contact avec les riches pour collecter des fonds pour la Révolution.
Nommé responsable de la zone qui s'étend de Djebel Labiod aux frontières tunisiennes, il y dirigea bon nombre de batailles, telles que celle d'Oued El Alleg, celle de Damous el Melh à Djebel Labiod puis la bataille d'Ergou, au cours de laquelle il réussit avec son fusil à toucher le commandant français Bigeard.
Chériet était parmi les opposants aux décisions du Congrès de la Soummam et cela lui coûta la vie avant l'été 1957 avec le martyr Abbés Laghrour.
