Abdelaziz Bouteflika naquit le 02 mars 1937 au sein d’une famille modeste. Très tôt, il apprit le Coran et rejoignit ensuite les bancs de l’école primaire puis secondaire où il fit preuve de préexcellence dans l’acquisition du savoir.
A l’instar de tous les jeunes algériens, Abdelaziz Bouteflika fut profondément affecté par les évènements du huit mai 1945, qui constituèrent un tournant décisif dans l’histoire du mouvement national algérien. En dépit de son jeune âge, Abdelaziz Bouteflika montra un nationalisme débordant et une conscience aiguë à l’égard d’une question en laquelle son peuple avait foi.
Après le déclenchement de la Révolution, il n’hésita pas un seul instant à répondre à l’appel du Front de Libération Nationale alors qu’il était encore dans sa prime jeunesse. Il rejoignit les rangs de l’Armée de Libération Nationale dans la wilaya V historique où il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire en raison de ses compétences avérées dans les affaires martiales et les plans de batailles.
Il fut chargé de nombreuses missions parmi lesquelles celle qu’il dirigea au sein du Comité des Opérations Militaires (C.O.M).
Il fut affecté à la base Ouest sous le commandement du Colonel Houari Boumediene avant d’être chargé d’ouvrir le front du Mali avec un groupe de compagnons, de déplacer l’action militaire de l’Armée de Libération Nationale vers l’extrême sud algérien, aux frontières entre le Mali et le Niger, pour frapper les intérêts stratégiques français dans la région.
Il poursuivit son activité dans le Grand Sud , se déplaçant dans les pays africains voisins (axe Mali- Niger – Guinée) jusqu’à la proclamation du cessez-le-feu.
Juste après l’indépendance, il occupa plusieurs postes politiques parmi lesquels ceux de député et de ministre de la jeunesse, des sports et du tourisme. Il fut ensuite chargé du portefeuille du ministère des affaires étrangères jusqu’en février 1979.
Durant la période 1965-1971, il s’occupa de la révision des textes des accords d’Evian, du dossier de nationalisation des hydrocarbures et de la réactivation de la diplomatie algérienne, sur les plans continental et international.
En raison de l’efficacité du rôle joué par l’Algérie sur la scène internationale dans le soutien aux causes justes, il fut élu président de la 29ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Après le décès du défunt président Houari Boumediene, il quitta la scène politique jusqu’au 15 avril 1999, date de son élection par le peuple algérien comme Président de la République Algérienne.
